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Synthèse | La décision de l’inclusion de l’île Maurice dans la liste noire de l’Union Européenne

La décision de l’UE d’inclure l’île Maurice dans la liste noire a suscité un étonnement de la population mauricienne et de nombreux débats. Pourquoi une telle décision pendant cette période de crise Covid-19? Quels sont les critères sur lesquels sont fondées la décision?Quels seront les impacts pour l’île Maurice?  
M. Vincent DEGERT, ambassadeur de la délégation de l’Union européenne auprès de la République de Maurice et de la République des Seychelles, et M. Daniel ESSOO, CEO de Mauritius Bankers Association, se sont penchés sur ces questions dans le Webinar du 22 mai 2020. 

Lors de son intervention M. Vincent DEGERT a rappelé la chronologie et le contexte de la prise de décision. Dans un premier rapport datant de 2012, le GAFI (Groupe d’Action Financière) avait pointé des faiblesses structurelles et législatives majeures de l’île Maurice avec 14 recommandations conformes sur 40. Depuis l’ile Maurice a beaucoup progressé en passant à 35 recommandations sur 40 en 2019. Il existe néanmoins des problèmes récurrents.

Avec une forte volonté des deux côtés pour que l’île Maurice sorte de la liste, un dialogue et des groupes de travail ont été mis en place avec l’objectif pour les autorités mauriciennes de raccourcir le plan d’action du GAFI à 3- 4 mois au lieu de 24 mois prévu. Il est a noté que cette liste noire n’est pas accompagnée de sanctions ; les conséquences seront sur les aspects réputationnel et opérationnel de l’île.

M. Daniel ESSOO indique que les opérateurs mauriciens partagent sans l’ombre d’un doute l’aspiration d’éradiquer la criminalité financière. Les banques investissent beaucoup d’argent dans ce combat et mettent en place des logiciels afin de détecter des transactions anormales et aussi afin de retracer les paiements. L’objectif de ces initiatives est d’éviter que la santé de l’écosystème financier soit affectée.

Le CEO de Mauritius Bankers Association souligne que la majeure partie des transactions financières adhère aux normes internationales, et que les secteurs présentant des défaillances ne représentent qu’une part mineure de l’économie, qui ne devrait pas représenter un risque systémique pour la stabilité de l’Union Européenne.

À ce jour, l’île Maurice n’apparait sur aucune liste de paradis fiscal et Maurice participe à l’échange de données fiscales de manière spontanée.  Les transactions font l’objet d’obligations très claires et l’identité du bénéficiaire est toujours vérifiée.

Visualisez le REPLAY du webinaire pour plus d’information.

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